Art végétal : toitures végétalisées, murs végetaux, mur

art végétal

Les solutions d’Art Végétal présentent des avantages sur les plans de l’isolation, de l’environnement, de la santé et de l’agrément esthétique

« La toiture végétalisée offre de nombreux atouts, tant à l’échelle du bâtiment qu’au niveau du cadre de vie général »
Julien Neveu, Directeur
Traditionnellement mise en œuvre dans les pays d’Europe du Nord, la toiture végétalisée se développe en France, où ses avantages sont de mieux en mieux connus. «
Les solutions de végétalisation offrent des atouts à diverses échelles, avance Julien Neveu. Au niveau du bâtiment tout d’abord, avec un facteur d’amélioration du coefficient de résistance thermique R qui oscille entre 1,8 et 2,4. De plus, le procédé remplit une fonction de climatisation naturelle et de protection contre les chocs thermiques. Les gains d’isolation se retrouvent aussi sur le plan acoustique, avec des améliorations flagrantes pour les locaux situés à proximité de voies ferrées ou d’autoroutes. Toujours au niveau du bâtiment, la végétalisation prolonge la durée de vie des matériaux d’étanchéité, en les protégeant des UV ».
À l’échelle du cadre de vie, les toits plantés présentent d’autres intérêts, comme la particularité de fixer les poussières et d’absorber le CO
2, sans compter la sauvegarde de la biodiversité. Ces aménagements participent également à la lutte contre les phénomènes d’îlots thermiques urbains. « Des villes ont fait le choix de planter massivement les toitures pour limiter localement le réchauffement et la sécheresse de l’air, liés à l’urbanisation. C’est le cas de Tokyo, par exemple. Plus près de nous, en Île-de-France, les collectivités locales bénéficient de subventions, dans le cadre d’opérations de végétalisation de bâtiments ».
Et les applications sont nombreuses : Art Végétal intervient aussi bien chez des particuliers que sur des équipements publics, comme l’hôpital de Lorient sur lequel 8 000 m
2 ont été plantés. « Chaque projet fait l’objet d’une solution spécifique, en fonction des aspects climatiques locaux et de la configuration du bâtiment. Par exemple, nous pouvons végétaliser une surface sur des pentes supérieures à 45°. Il n’y a donc quasiment pas de limite pour transformer les toitures en espaces verts qui soient bénéfiques, tant pour les occupants du bâtiment que pour le cadre de vie environnant ».
Toiture végétalisée en bretagne

Propos recueillis par Nils Bruder
www.valeurenergiebretagne.fr