KERBOAS-CDEAI : Comment maximiser la rentabilité de son projet de méthanisation ?

Le retour sur investissement sera d’autant plus rapide que la puissance de l’installation est importante

« C’est aussi le rôle du bureau d’études d’être aux côtés de son client, en assurant la prise en charge administrative du projet »

Landry Aubert, Responsable technique du groupe KERBOAS-CDEAi

A l’heure actuelle, les exploitants agricoles du Grand Ouest sont de plus en plus nombreux à se pencher sur la méthanisation. En effet, ce procédé offre des débouchés de valorisation des effluents agricoles (lisier, fumier), grâce à la production de chaleur et d’électricité. Cette dernière bénéficie actuellement de tarifs de revente qui permettent d’assurer la rentabilité d’une installation.
« Aujourd’hui, l’amortissement d’un projet se fait en moins de 7 à 8 ans, annonce Landry Aubert, Responsable technique du groupe KERBOAS-CDEAi, spécialisé dans la conception, la construction et la maintenance d’installations de méthanisation. A ce titre, précisons que le retour sur investissement sera d’autant plus rapide que la puissance prévue est importante. Cela tient au fait que des coûts fixes – comme le terrassement, le génie civil ou la mise en place du réseau de chaleur – sont indépendants de la puissance installée. »
Des réponses techniques et administratives

Justement, le dimensionnement d’un projet sera étroitement lié aux quantités de ressources organiques disponibles. Cet aspect fondamental est analysé durant les études de faisabilité. « Mais à ce stade de développement du projet, au-delà des intrants mobilisables, il est aussi nécessaire de concevoir une installation au fonctionnement optimisé, précise Landry Aubert. A ce titre, nous privilégions un méthaniseur d’origine danoise, dit « thermophile », se distinguant du modèle allemand en plusieurs points. Tout d’abord, ce principe a été développé au Danemark afin d’utiliser des effluents  agricoles comme les lisiers et les fumiers ,ce qui est proche de ce que l’on dispose en France .La température de digestion est à 52°C, au lieu de 38,ce qui  permet de diminuer  le temps de séjour des intrants dans le digesteur, dont le volume peut donc être réduit en conséquence. Ensuite, il y a une pré-fosse où les matières sont déchiquetées et mélangées, avant d’être envoyées au digesteur, sous une forme homogène qui améliore l’efficacité de la biologie au cœur du processus. Le malaxage est assuré par une pompe dilacératrice situé à l’extérieur du digesteur, il est possible d’assurer la maintenance sans que cela ne perturbe la production. C’est également un facteur d’augmentation du rendement de l’installation. »
Pour autant, la résolution des questions techniques n’est pas toujours la partie la plus difficile du projet. En effet, les aspects réglementaires constituent encore un facteur important d’hésitation chez les maîtres d’ouvrage potentiels. « C’est aussi le rôle du bureau d’études d’être aux côtés de son client pour la dimension administrative du projet, souligne Landry Aubert. Un tel accompagnement permettra également de rechercher toutes les aides publiques disponibles. Il s’agit là d’un aspect à ne pas négliger pour maximiser la rentabilité de l’installation, avant même qu’elle ne soit construite. »

Groupe KERBOAS-CDEAI

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