Énergies marines : avoir une vision précise du site d’implantation

logo Cadden_derniere versionCADDEN, l’instrumentation océanographique apporte des réponses au maître d’ouvrage d’un projet

 

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 Les énergies marines renouvelables constituent une formidable opportunité pour la production d’électricité en Bretagne. Aujourd’hui, les diverses filières envisagées – éolien offshore posé ou flottant, hydrolien, houlomoteur ou marémoteur – en sont à des stades divers de développement, mais elles ont toutes un enjeu fondamental en commun : la nécessité de connaître parfaitement le milieu marin où les équipements seront déployés. Et cette vision précise concerne les trois grandes étapes de la vie d’une installation : les études, la pose et l’exploitation.

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« En amont d’un projet, de nombreux paramètres sont à étudier, explique Marc Le Floch, Responsable Marketing chez Cadden : la nature et la stabilité des sols, les ressources halieutiques, la vitesse et la direction des courants, les activités économiques, les mouvements des sédiments, la hauteur d’eau, la salinité, etc. Tous ces éléments permettront de s’assurer de l’exploitabilité du site. L’instrumentation océanographique regroupe ainsi un large panel de capteurs et de systèmes pour apporter des réponses au maître d’ouvrage d’un projet. »

« C’est une chaîne globale à envisager avec des mesures précises et parfaitement positionnées »

 

Des relevés géoréférencés
Parmi les appareils mobilisables, citons notamment le sondeur multifaisceaux qui dresse l’image du fond marin, en mesurant les hauteurs d’eau. Le sonar assure, quant à lui, la détection d’épaves, d’ancres ou de mines, tout en permettant de connaître la nature du fond : sables, roches, algues, etc.

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Pour l’étape de la pose des équipements, le sonar – pouvant alors être couplé avec une caméra acoustique – permet aussi un suivi en temps réel des travaux sous-marins : pose d’éoliennes sur le fond, enfouissement de câbles, etc. Ensuite, une fois l’installation mise en service, le sonar permettra d’inspecter les ouvrages. Il n’est donc pas nécessaire de faire appel à des plongeurs pour ces missions.

 

« Bien entendu, tous les relevés effectués seraient inutiles, si les bateaux et les robots embarquant les appareils de mesure n’étaient pas géoréférencés, afin d’en assurer un positionnement en dynamique, ajoute Marc Le Floch. Là encore, nous apportons des réponses avec nos solutions GPS (possédant par ailleurs une interface logicielle adaptée aux SIG) et centrale inertielle. En résumé, c’est donc bien une chaîne globale qu’il faut envisager avec des mesures précises, devant être réalisées par des capteurs synchronisés et positionnés sur une carte, autant dans l’espace 3D que géographiquement. On le voit bien : si les énergies marines en sont à leurs débuts, les solutions pour étudier leurs sites d’implantation sont déjà pleinement opérationnelles. »

Interview : Marc Le Floch, Responsable Marketing de Cadden