Blue Infra Une ville mieux connectée, tant en interne que vers les tiers

Blue Infra Utiliser les fourreaux existants pour déployer la fibre optique

Eddy Van Hulle,
Directeur commercial

Blue Infra

« Avec un GFU, les gains peuvent dépasser 10 000 € par an et par bâtiment »

 

Comment se caractérisent les besoins des collectivités locales, en termes de connectivité numérique ?

blueinfra Ces acteurs ont, tout d’abord, besoin de communications efficaces en interne. Pour cela, un Groupe Fermé d’Utilisateurs (GFU) peut être mis en place. Ce dispositif permettra d’interconnecter les différents sites de la collectivité et gérer ainsi divers services : éclairage public, Logiciels centralisés, partage de documents, services aux citoyens, gestion de vidéoprotection, etc. Avec cette architecture, tout est centralisé sur un seul serveur, ce qui réduit les coûts d’entretien et les risques de panne sur des sites distants. Tout juste est-il recommandé d’avoir un serveur redondant pour la sauvegarde. Par ailleurs, les collectivités ont aussi besoin de connexions avec des tiers. Je pense notamment à l’utilisation de logiciels délocalisés sur des serveurs de prestataires. Une telle organisation permet aux agents de disposer de solutions parfaitement maintenues et mises à jour.

Sur quoi reposent des solutions de communication performantes ?

blueinfra : Pour des connexions dignes de ce nom, il faut interconnecter les bâtiments en fibre optique, l’ADSL ne suffit plus. Cela permettra d’avoir des débits entre les bâtiments de 1 à 10Gbs. Le déploiement de la fibre coûte entre 50 et 100 €/ml, quand il y a des opérations de génie civil. Maintenant, il est donc beaucoup plus judicieux et économique d’utiliser des fourreaux existants, afin de supprimer les gros travaux, le budget sera entre 8 et 15 €/ml. Pour certains objets connectés, avec un débit d’informations de quelques kilooctets, une connexion 2G reste pertinente.

Quels sont les gains financiers possibles avec un GFU ?
Ils sont nombreux. Il y a, par exemple, des économies sur la maintenance sur sites distants, soit un gain d’environ 1 000 € par an et par bâtiment. Concernant l’affranchissement de serveurs distants, y compris les licences logicielles, les gains sont de l’ordre de 2 000 €. L’affranchissement de la sécurisation de données génère une économie de 2 000€, dans le cas d’un lien VPN pour SDSL. Il y a bien d’autres postes concernés : communications téléphoniques internes via le GFU (500 €), suppression de licences Windows pour postes de travail (1 500 €), affranchissement des abonnements internet et téléphonie (3 000 € avec SDSL). Cumulées, les économies peuvent dépasser 10 000 € par an et par bâtiment, selon les configurations et la taille de la collectivité.

Plus d’infos www.blueinfra.fr

Propos recueillis par Nils Bruder