Centre d’Analyses Environnementales CAE

CAE valeur energie bretagneCAE : La réduction des substances dangereuses des stations d’épuration urbaines passe par l’identification des sources

« Il est souvent préférable de localiser et de traiter les polluants à leur source, plutôt qu’au niveau de leurs flux résiduels, en sortie de station »
Franck Clausse, Responsable Développement Commercial
CAE valeur energie bretagneAdoptée par le Parlement européen en 2000, la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) vise à prévenir et réduire la pollution des eaux, avec pour premier objectif d’atteindre un bon état écologique des masses d’eau, d’ici 2015. Pour concrétiser cette ambition, le Ministère en charge de l’Environnement a diffusé une circulaire, en 2009, faisant obligation aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) de mettre en œuvre une recherche des substances dangereuses dans leurs effluents et d’étudier les solutions pour réduire les flux rejetés. Cette obligation s’est ensuite élargie aux stations d’épuration urbaines de plus de 100 000 équivalents-habitants, en 2011, puis à celles comprises entre 10 000 et 100 000 EH, en 2012.
Pour répondre à ces nouvelles obligations, le Centre d’AnalysesCAE valeur energie bretagne Environnementales, réseau de laboratoires de Veolia, propose aux industriels et collectivités, un service global de prélèvements et d’analyses des micropolluants, sous accréditation Cofrac.
« La circulaire a notamment introduit l’obligation de réaliser une identification initiale des substances dangereuses rejetées, avant de mettre en œuvre une surveillance pérenne sur les molécules trouvées dans un second temps, précise Franck Clausse. Sur la base de ce diagnostic, les industries s’attachent à traiter leurs effluents pour éliminer la dispersion des polluants identifiés, voire à modifier leurs processus de production afin d’utiliser des substances moins nocives.
CAE valeur energie bretagneConcernant les stations d’épuration, les premières actions correctives sont en cours d’élaboration. Pour ces équipements, au regard des volumes d’eau concernés, il demeure généralement préférable de localiser et de traiter les polluants à leur source, plutôt qu’au niveau de leurs flux résiduels, en sortie de station. Mais encore faut-il pouvoir identifier l’origine de ces flux. Les outils que nous mettons en œuvre (prélèvements intégratifs 7j/7, screening chimiques, analyses de pointes) aident les collectivités et les gestionnaires de réseau d’assainissement, en resserrant progressivement les mesures, à localiser les points critiques de pollution. Une telle approche est indiquée dans le contexte breton, où les masses d’eau sont sensibles et participe pleinement à la réalisation des objectifs de la DCE ».

www.cae-laboratoires.com

 

Nils Bruder pour valeur energie bretagne