Quenea Exploitations agricoles : vers une utilisation dynamique de la production ENR

Quenea Exploitations agricoles : vers une utilisation dynamique de la production ENR

Lanrivain (22) : des scénarios qui modulent autoproduction et rentabilité financière

QueneaInterview auprès de Ludovic Merlière,

Co directeur, Quénéa Energies Renouvelables

« Consommer l’électricité produite à partir des ENR au moment opportun, sans interférer avec l’actvivité de l’exploitation »

Au-delà des aspects de production, comment les énergies renouvelables (ENR) peuvent-elles être consommées de façon efficace ?Quenea

Quénéa Energies Renouvelables : C’est toute la question qui se pose aujourd’hui. Pour y répondre, l’ADEME a lancé un appel à projets portant sur l’utilisation dynamique des ENR dans le bâtiment. Dans ce cadre, Quénéa Energies Renouvelables mène actuellement
une étude sur le site du GAEC des 3 Hameaux à Lanrivain (22), équipé de bâtiments pour vaches laitières et poulaillers. Dans un premier temps, nous avons instrumenté ces batiments d’élevages, afin d’en mesurer les consommations énergétiques, entre janvier et juin. Il s’agissait également de définir les usages pouvant être pilotés, dans une optique de recherche d’adéquation entre consommation et production des ENR et ce, sans interférer avec l’activité de l’exploitation. Par exemple, il peut s’agir de déplacer la production d’eau chaude. Le sujet du stockage a aussi été abordé à travers les batteries, l’hydrogène ou le volant d’inertie. A la rentrée, nous aurons estimé le potentiel de production ENR du site – photovoltaïque, éolien, biogaz, biomasse –, avec les coûts afférents. Nous croiserons ensuite tous ces indicateurs dans des scénarios de production.

Quels seront les critères de variation de ces scénarios ?Quenea

Quénéa Energies Renouvelables : Le premier scénario se penchera sur les conditions d’une production ENR dans le but d’être 100% autonome, couvrant ainsi tous les besoins de l’exploitation. Cela pose la question de la rentabilité des équipements qui permettraient d’atteindre cet objectif. En vue de tendre vers une rentabilité à plus court terme, d’autres scénarios viendront moduler le niveau d’autoproduction, avec telle ou telle ENR, le pilotage des consommations ou les modalités de stockage. La notion de rentabilité de ce type de projet est centrale pour les gérants du GAEC. Pour l’ADEME, l’étude permet d’identifier quels sont les mixes énergétiques réalisables. Nous concernant, elle permet de développer un nouveau modèle économique pouvant être dupliqué à l’avenir.

Menez-vous actuellement d’autres études dans les ENR ?Quenea

Quénéa Energies Renouvelables : Oui, au sein d’un consortium regroupant notamment le Groupe Schneider et Belenn Ingénierie, nous participons à une autre étude subventionnée par l’ADEME. Celle-ci se penche sur les conditions pour atteindre l’autonomie énergétique sur des laiteries fixes et mobiles de la ferme de Trévarez (29), pilotée par la Chambre d’agriculture de Bretagne. Là encore, nous ferons l’inventaire des consommations avant de faire nos préconisations concernant les solutions ENR les plus pertinentes.

   

 

 

 

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