C Clean Mieux comprendre son environnement urbain, grâce aux marquages au sol

C Clean Une meilleure lisibilité des différents usages au sein de l’espace public

Interview auprès de Bruno Colas,
Gérant
C’Clean

« Un vaste corpus normatif à respecter et de nombreux produits pour y répondre »

 

Comment le marquage au sol peut-il participer à un aménagement urbain de qualité ?

C Clean : Les dispositifs de signalisation horizontale font partie intégrante du quotidien des citadins, mais tous les aménageurs n’en mesurent pasl’importance. Les marquages apportent pourtant des informations essentielles pour mieux comprendre son environnement urbain et y évoluer en toute sérénité. La signalisation horizontale apporte notamment une meilleure lisibilité des cheminements au sein de l’espace public et permet ainsi de sécuriser les déplacements des piétons et des cyclistes. Et quand le marquage au sol ne suffit pas, il peut être complété par la pose de plots qui délimiteront physiquement les flux des différents usagers. Un des meilleurs exemples pour illustrer la façon dont la signalisation au sol permet une bonne organisation urbaine reste le marquage des parkings. En effet, sans délimitations, les véhicules n’auront jamais une occupation optimale de la capacité de stationnement disponible. A noter, par ailleurs, que les marquages sont aussi un outil majeur pour la mise aux normes des espaces publics sur le plan de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Et une ville plus accessible pour ces usagers l’est aussi pour l’ensemble des habitants.

En quoi la signalisation horizontale est-elle une affaire de spécialistes ?

C Clean : Il y a, tout d’abord, un vaste corpus normatif à respecter. Ensuite, il y a de nombreuses gammes de produits pour y répondre. C’est pourquoi une structure en charge d’un aménagement doit être accompagnée pour la bonne prise en charge de ses besoins spécifiques. Naturellement, la question de l’investissement est fondamentale. Par exemple, une résine thermoplastique sera plus résistante qu’une peinture. Elle présentera donc une durée de vie supérieure, mais aura aussi un coût plus élevé. Or, les retours d’expériences révèlent que des compromis sont possibles. Dans le cas d’un parking, par exemple, les marquages de sécurité, comme les lignes « stop » ou les passages piétons, peuvent être matérialisés en résine, alors que les lignes délimitant les places peuvent être réalisées en peinture. Globalement, le regard d’un expert est judicieux pour faire le bon choix, en termes de rapport « coût/efficacité ».

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Propos recueillis par Nils Bruder