Danfoss, Réseaux eau assainissement

Danfoss – Réseaux d’eau ou d’assainissement : quand la variation de charge devient un atout

Une régulation des équipements en rotation génère jusqu’à 50 % d’économies d’énergie

Les usines d’eau potable ou d’assainissement se caractérisent par une variation importante de leur charge quotidienne. Ce fonctionnement n’est pas sans conséquence sur leurs consommations énergétiques et sur l’usure des équipements mobilisés. Mais il ouvre aussi des perspectives d’économies. En effet, pour s’adapter aux fluctuations de charge, des variateurs de vitesse peuvent être installés sur de nombreux équipements en rotation, tels que les pompes ou les surpresseurs.

L’objectif ? Réaliser des économies d’énergie, en apportant une souplesse de fonctionnement à ces équipements. Et dans la mesure où le coût de l’électricité est appelé à augmenter, la pertinence économique de ces variateurs – déjà avérée – a vocation à s’affirmer. Par ailleurs, ces dispositifs permettent d’optimiser le fonctionnement des équipements et donc d’en réduire les charges de maintenance et de remplacement.

L’eau potable

Concernant les usines d’eau, le pompage entre le réseau d’approvisionnement et les installations du client représente de 60 à 80 % de la consommation totale d’énergie du système d’alimentation. Les variateurs de vitesse permettent de maîtriser une grande partie de ces dépenses. « En réduisant de 20 % la vitesse de la pompe ou du débit, il est possible d’obtenir jusqu’à 50 % d’économies d’énergie, explique Tony Tarmis, Responsable « Administration des ventes et marketing » chez Danfoss. Au-delà de ces gains, nos variateurs participent aussi à la longévité des équipements, notamment en réduisant les risques de coups de bélier. »

Le traitement des eaux usées

Dans une station d’épuration, les surpresseurs et les aérateurs de surface consomment entre 40 et 70 % de l’énergie totale utilisée sur le site. Là encore, des optimisations sont envisageables. « La commande du matériel d’aération avec des variateurs de vitesse génère de 30 à 50 % d’économies d’énergie, annonce Tony Tarmis. En outre, le contrôle du système d’aération permettra de corriger le taux d’oxygène dissous, indépendamment des variations de charge. La capacité de nitrification sera également régulée et le processus de dénitrification sera sécurisé. » En résumé, la facture d’énergie est allégée et le traitement des eaux amélioré.

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